La vie d’Amla, où comment faire de votre naissance,
un cauchemar un miracle pour les autres
1.La nésence du peuti daimon pa ci daimoniake ke sa
Promis, la prochaine fois je ne laisse pas ce stupide Bwork choisir le titre, quel andouille, brrrr, enfin passons !
Tout se passe pendant une terrible (pour plus de suspens) nuit de Javian
Ouuuhhh ! Ahhh ! Ouuuuuuuuuuuh ! Aaahh ! (Pour des raisons de respect des jeunes âmes, la suite de ce passage concernant les pires grimaces d’Amla lors de son premier biberon ne sera pas divulguée. Bah quoi ? Vous vous attendiez à la naissance ? Nan mais oh, je ne vais pas vous faire un dessin quand même, le tofu qui apporte les bébés aux parents et tout le tralala, c’est pas le but quand même ! Retournez en classe pour voir tout ça ! (Par contre, si tu es Sacri avec une forte poitrine, ça m’intere… hum … désolé, retournons à nos bouftous !)
Ma petite queue pointue de mini démon, deux petites cornes, similaires à celle d’un bébé bouftou, une grosse bouille bien dodue. Un Osamodas, holala, la déception de ma mère fut grande ! Elle qui s’attendait à avoir un fier Ecaflip ou une belle grande Sacrieuse. Elle finit par s’habituer et oublia totalement l’idée de me jeter dans un puit, si elle avait su, elle s’en retournerait dans le ventre du Croca, mais tout ça est une autre histoire !
J’ai maintenant 5 ans et je croque la vie à pleine dents (c’est le cas de le dire). Accompagné de mon fidèle Bouffy, j’harpente les rues de la presqu’île où se trouve notre beau village, tout en léchant, mordillant, croquant tout ce que je trouve, j’avoue que Bouffy n’est pas innocent dans mon comportement (règle n°1 que je m’impose, la faute n’est jamais sur moi mais sur celui qui se trouve à côté !). Les feuilles, les pious, les œufs de dragoeufs, les rochers … tout y passe ! Au plus grand bonheur de ma mâchoire bien évidement …
A 8 ans, je faisais le plus grand bonheur de mes parents en leur apportant mon premier fouet ! Celui que mon salo... adorable professeur Ganimède m’a gentil offert pour mes 8 ans ! Qu’est ce que je pouvais être heureux, comme à mes 5 ans, armé de mon fouet, je fouettais toutes les choses que j’avais croquées ! Douce vengeance même si je ne savais pas que les cailloux n’était pas vivant.
A 9 ans, je commencais déjà mes aventures ! De rudes combats contre des tofus impossible à saisir et des bouftous prés à vous bouffer tout cru. Heureusement, j'avais toute une armée à ma disposition. C'était le bon temps, j'allais et venait dans Amakna (quand c'était encore une province tranquille bien sur). Fière de mes exploits tout bonnement héroïques, je décida alors de faire quelque chose qui allait me faire monter au sommet de ma gloire. Rentrer dans le temple des Dragoeufs et allait faire un gros coucou au Crocabulia ! Ah ça allait être chouette ! Je fis donc ce que j’avais dit, me faufila avec aisance dans le sanctuaire (eh eh, faut pas croire mais j’étais agile comme un tofu à cette époque) pour que se dévoile enfin, devant mes yeux ébahis, une énorme masse rouge sang, de la fumée sortait de ses narines qui aurait bien pu contenir une dizaine de chien chien, deux énormes cornes jaunes vieilli par le temps, une queue qui aurait pu assommer, que dis je, trancher un être humain d’un seul coup ( mais je ne le savais pas à ce moment là ) et deux petit bras joliment décorés de plusieurs griffes, certainement acérés comme des glaives. Avec mon habituel sourire stupide d’enfant qui s’apprête ou qui vient de sortir une connerie digne de son nom, je prend mon fouet, l’enroule à la façon de Hindy Hannah Jaune (comme disait cet idiot de professeur, jamais compris pourquoi en plus…). Je continue à regarder une dernière fois la bête qui allait bientôt servir de tapis, bijoux et encore bien d’autres choses puis leva mon fouet qui finit par s’abattre sur la créature en gros claquement digne d’un Osamodas. Ce dernier se réveilla donc en sursaut au plus grand bonheur de ses Dames (des gros tas qui ressemblent aux autres dragoeufs, si ce n’est les protubérances sur leurs thorax)
Ouille, ouille, j’étais dans la merde, il crachait ses flammes dans tout les sens, allant même brûler d’autres dragoeufs. Sa tête cogna le plafond de la grotte, ce qui lui cassa une corne à moitié (et merde, ça aurait pu faire un lustre génial ça).J’avais peur, mais qu’est ce que c’était cool, digne d’un feu de fée d’artifices. Aussi facilement que pour rentrer je m’évade dehors (humm, pas vraiment mais bon, autant garder le caractère du héros imbattable, chose qui ne sera pas développée plus que ça , c’est que j’ai bien du me faire griller et piquer les fesses une bonne dizaine de fois ! ).
Pfiou, me voilà sauvé, plus rien à craindre maintenant, du moins, c’est ce que je pensais quand j’ai vu une masse volumineuse s’extirper du sol en laissant derrière elle une gerbe de feu gigantesque.
Là j’avais vraiment peur, je ne savais que faire en ces moments là, l’unique recourt, faire appel à mes parents ! Je couru en direction de ma maison afin d’essayer de les sauver mais quand je suis arrivé, je dus m’attendre à la triste vérité, mes parents étaient étalés sur le sol pendant que des Dragoss étaient en train de grignoter leurs jambes (ils avaient l’air d’aimer ça en plus, moi qui n’avait pas mangé ce soir là en plus …)
Les dernières paroles de ma mère furent : »Pauvre andouille ! Aie !… Mais qu’est ce qui t’as prit d’aller fouetter le Crocab… ». Pour rester graver, elles restèrent graver oh oui, enfin que de violence pour un seul homme tout de même… Je fis donc demi tour afin de m’éloigner de ce carnage et je me retrouvai nez à nez ( ? museau plutôt) avec un Dragoss qui avait l’air affamé. En héros, je lui fis mon plus beau sourire, malgré la peur qui me prenait au ventre et je me mis à courir vers la rivière. Le Dragoss en fit de même, quel surprise … Ses crocs étaient quasiment à portés de mes mollets quand je réussis enfin à atteindre la rivière… Dérivant le long de la rivière, Amla laisse derrière lui un paysage chaotique, on pouvait apercevoir le feu de tout les coins d’Amakna.
J’étais sauvé, du moins pour l’instant, seul les dieux pouvaient savoir ce qui allait m’arriver désormais...