A la recherche du Trésor du Wa

Introduction

Nous avons décidé de nous en prendre au Wa des Wabbits, de le dépouiller et d’aller lui voler son Dofus.

Certains diront de nous que nous sommes ignobles et pourtant, il l’avait bien méwité, ce foutu wabbit ! Tout le monde sait bien que lui et son peuple ont volé cette sublime île aux Lenards qui y cultivaient des cawottes. Enfin bref…

Nous avions décidé d’y aller chaque soir, à la tombé de la nuit pour avoir le moins de wabbits à tuer durant le trajet. Et quel trajet me direz vous ! Quatre îles à traverser dont une énorme et une autre pleine de wabbits squelettes, des galeries souterraines un peu partout et des trous pour tomber dedans. La semaine allait être longue…

Première Soirée

Nous nous sommes tous retrouvés devant l'entrée du territoire occupé par les Wabbits. Tous à l'exception bien entendu de Valaraukar accompagné de son enutrof qui par manque de patience, étaient déjà partis sur la route afin de récolter quelques poils.

Gombie nous rejoignit et on décida donc de laisser ma soeur de coté pour ce long et périlleux voyage. Tout se passa pour le mieux malgré le fait que l'on se faisait constamment attaquer par des hordes de wabbits. Après de multiple efforts, nous arrivâmes enfin sur l'île où se trouvait le château de Sa Grandeur, le Wa Wabbit. Joyeux mais épuisés, nous continuâmes d'avancer lorsque Valaraukar et son inséparable compagnon disparurent. Ils avaient été appelé par leurs Dieux pour je ne sais quelle raison (personnellement je crois qu'ils ne prient pas assez) Toujours est-il qu'ils durent refaire le chemin depuis le début !

En les attendant, nous rencontrâmes Lumi, un sram noir et bleu, né d'une boite de kanigrou. Peu de temps auparavant, ce tas d'os avait déposé une requête auprès de notre bien-aimée Reine. Il souhaitait intégrer le peuple de notre royaume. Vous comprendrez que, quand MythSetesh et moi-même le vire, notre instinct de recruteuse se mit en marche. On se frotta les mains, notre regard se croisa, Lumi allait subir une évaluation sans même s'en rendre compte ! Malheureusement pour nous, ce joyeux luron n'avait rien à se reprocher, il partageait même ses crakinettes à la fraise !

Sans que nous nous en rendions compte, des wabbits peu scrupuleux attaquèrent nos deux petites eniripsa. Nous avons été bien étonné de voir qu'elles se battaient tel des diablesses. Fee et Gombie ne firent qu'une bouché (très longue, soit) de ces affreuses boules de poils mangeuses de cawottes.

Puis enfin le groupe de Valaraukar arriva et nous reprîmes la route. En arrivant devant le château, Tang-Tang tomba de fatigue. Il décida de rester là et nous attendrais pour la nuit suivante. Les invocations qu'il fit apparaître nous rassurèrent pour ce qui était de sa sécurité. Son bwork mage, son craqueleur et son dragounet rouge allaient le protéger pendant son sommeil. Et c'est avec la vision d'un Tang-Tang dormant au milieu d'un troupeau de bouftou que nous entrâmes dans le château.

Les combats contre la garde rapprochée du Wa s'enchaînèrent. Nous les gagnâmes tous avec succès et arrivâmes enfin devant le Wa. Le combat fut rude, nous perdîmes un compagnons mais gagnèrent tout de même la bataille. Valaraukar gagna de précieux parchemins tandis que nous dépouillâmes le Wa de sa cape, sa coiffe et de son bâton puis regagnâmes par un portail magique, le port de Madrestam.

Deuxième journée

Ma nuit fût un peu agité du fait de notre victoire mais aussi que Tang-Tang soit seul là-bas à nous attendre. J’espérais que tout allais bien pour lui. Voulant prendre un peu d’avance sur mes compagnons et retrouver mon ami au plus vite, je décida de partir au petit matin. Je sortit sans bruit de la demeure des Moyocoya, laissant des tartines à la gelée de fraise toutes prêtes sur la grande table en bois de charme ainsi qu’un bon litre de chocomia prêt à être chauffer. Mes amis allaient devoir se débrouiller sans moi ce matin. Je me faufila dans l’étable, pris la première dragodinde que je trouva : il s’agissait de MontBlanc, un mâle amande issue d’une lignée pure.

Tout les deux (trois avec Cornu, mon minimino qui avait du mal à rester sur la monture) pour partîmes à vive allure sur l’Ile Wabbit. Sur le trajet qui menait au territoire de ces odieuse boule de poils, je rencontrai quelques lenards qui me faisaient de grands signes en espérant que j’allais mettre fin à cette horrible guerre.

Une fois arrivé sur le territoire ennemi, je me rendit compte que MontBlanc me ralentissait plus qu’il ne me faisait avancé. Je décida donc de le renvoyer à l’étable avec un petit mot pour rassurer mes amis moyocoyens, qui à cette heure-ci, devaient commencer à se réveiller.

J’avançais avec difficulté, caché dans les fourrées pour ne pas me faire repérer (je finissais la plupart du temps par m’endormir) Et oui, faire le guet dans de l’herbe tout en restant éveillé est un vrai supplice pour un sadida. Au bout de quelques heures, je rencontra une consoeur moyocoyenne, elle aussi sadida mais beaucoup plus expérimentée. Après m’avoir disputé pour ma folie, elle me proposa de m’accompagner afin de me faire passer l’île des squelettes. Je la remercia et nous reprîmes la route en vitesse. Tout se passait pour le mieux lorsque je me fis attaquée par un groupe d’énormes squelettes. Mon amie étant déjà en plein combat, elle ne put me secourir et j’y perdis la vie.

Je me réveilla quelques temps après dans la petite citée d’Astrub, au pied de la statut de mon Dieu qui avait eu la bienveillance de me réanimer. J’avais mal un peu partout et décida d’aller louer une chambre à la taverne pour reprendre des forces. je soigna mon petit animal de compagnie qui lui aussi avait souffert durant la bataille et me coucha. Je partirais ce soir avec les autres, cela étant beaucoup moins risqué.

Deuxième soirée

Une main généreusement poilue me réveilla. C’était mon cher et tendre époux Valaraukar qui était venue me chercher pour aller taper une nouvelle fois du wabbit. je le suivis en mode chafer jusqu’au zaap qui nous téléporta sur l’île. Là bas j’y retrouvait ma détestable sœur accompagné de son vieux pervers d’époux. MythSetsh, Toan et Fee manquaient à l’appel, ils nous rejoindraient en chemin. Nous partîmes donc tout les quatre sur la route qui se passa plus ou moins sans encombres.

Au bout d’une petite heure, les hurlements de MythSetesh et Fee se firent entendre : un peu plus bas sur la route, un drame s’était produit et on pouvait désormais distinguer la pierre tombale de notre ami cra qui avait succombé à ses blessures. Son dieu semblait ne pas vouloir le réanimer, notre petite Fee allait devoir se servir de ses pouvoirs de prêtresse. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul (forcément sinon c’est trop simple) le chemin entre Toan et Fee était infesté de wabbit. Valaraukar pris donc son courage à deux pattes et parti combattre ses affreuses bestioles en brandissant son épée. Le ménage fut vite fait, Fee sauva Toan et nous repartîmes vers le château.

Devant celui-ci nous retrouvâmes Tang-Tang au milieu d’un champs de bouftou, heureux de voir des visages amicaux. Après nos de retrouvailles, nous entrâmes le cœur léger d’avoir retrouvé notre ami en entier. Tout ce passa à l’identique de la veille à une exception près : nous n’étions plus que sept car ma sœur n’avait pas les clés et du donc se résoudre à faire demi-tour. Durant les combat, nous découvrîmes les dons de Tang-Tang : sublime osamodas invoquant de terribles créatures (si si un tofu, ça peut être terrible) mais aussi lorsqu’on lui demande, grand guérisseur grâce à sa baguette.

Tout comme la veille nous tuâmes le Wa et le volèrent. Cette fois-ci, je réussi à lui voler un de ses précieux parchemins. Une fois rentré à bon port, je l’offris à mon bien-aimé ecaflip qui en faisait la collection. Celui-ci fou de joie, ne cessa de m’embrasser tout au long de la soirée.

Troisième soirée

Cette soirée a été une soirée de repos et donc quartier libre. Chacun a fait ses petites affaires dans son coin.

Je pense que Valaraukar est allé tuer de l’arakne dans le but d’aider son ami enutrof à avoir d’avantage de chance. Quand il s’est couché, il sentait la sueur accompagné d’une forte odeur de sous bois. Etrange n’est ce pas ?

Pour les autres je n’ai aucune idée de ce qu’ils ont bien pu faire. Ce qui est sûr, c’est que moi j’en ai profité pour dormir, et ce, pas qu’un peu ! Couché à 19h30 et levé à 7h00, soit un total de 11h30. Et encore si j’avais pu dormir d’avantage, je l’aurais fait. Là il me manquait 2 à 3 bonnes heures de sommeil (si si j’vous jure) Vous allez me dire que c’est beaucoup et je vous répondrais si peu comparé à mon Dieu qui lui dors 23 heures. Je suis encore si loin de son exploit…

Quatrième soirée

Et voilà, comme toujours j’étais en retard. Lorsque j’arriva enfin au point de rendez-vous, je m’aperçus qu’il n’y avait qu’une iopette. Je la reconnue tout de suite, il s’agissait de Samus, une maie secrètement amoureuse de Youffie, l’une des secrétaires. Je l’invita donc, elle et sa femme Traskette, une maie elle aussi, à me rejoindre pour l’aventure. MythSetesh, Fee, Toan et Tang-Tang étant absent, il me fallu trouver du monde. En une demi-heure tout était bouclé. Lumi et son époux eniripsa ainsi que FarkDalz et sa dinde nous avait rejoint (ou plutôt était partis sur la route)

Chacun partis donc de son coté alors autant vous dire que la route fut pour moi longue et rude mais aucune mésaventure bien méchante m’arriva (sauf les squelettes, toujours les squelettes, je les hais !) Nous sommes donc entré pour la troisième fois dans le château du Wa. Les combats s’enchaînèrent dans la joie, l’amour et la bonne humeur. On découvrit une Samus bourrine, Traskette et Valaraukar pas loin derrière. L’époux de Lumi ne cessa de pleurer (on ne le laissait pas combattre et nous perdions trop peu de vie pour qu’il puisse se faire plaisir en nous soignant)

Durant l’ultime attaque, on laissa nos bourrins frapper le Wa et je peux vous assurer qu’ils s’y sont donné à cœur joie. Pour ma part je me suis occupé en jouant avec mes poupées. Lumi m’en décapita une, je le frappa afin de la venger. Il me sortit son double afin de sauver sa peau (même si tout le monde sait qu’il m’aurait mis une raclée en moins de deux minutes) En frappant son clone, je frappai FarkDalz et sa dinde qui n’avaient malheureusement rien demandé.

En conclusion, je me fut vraiment bien amusé. Valaraukar vola encore un parchemin. J’offris ma deuxième coiffe du Wa volé à Tang-Tang afin qu’il puisse nous accompagner au donjon le lendemain.

Dernière soirée

Nous revoici donc repartis sur ce dangereux chemin. Même route mais pas même destination ! Cette fois-ci ce serai moins long. Enfin c’est ce que nous pensions jusqu’à ce que Tang-Tang se perdit. Sincèrement, je n’ai aucune idée d’où il a été, peut être devant le château… Peut être…

Toujours est-il que notre ami osamodas réussit à nous rejoindre devant le donjon. Les portes étaient là devant nous, gradées par des gardes. Afin d’entrer, on décida de se revêtir des vêtements du Wa et donc de se faire passer pour lui. Ce fut très simple pour ceux de petites taille mais pour nous, ce fut une autre histoire (essayez de mettre du 28 quand vous en faites du 36) C’est vrai que la solution la plus simple aurait été de massacrer les gardes mais trop de sang tue le sang et puis nous aimons faire les choses de façon compliqué.

Les salles du donjon s’enchaînèrent. Nous étions tous sur notre petit nuage jusqu’à ce que MythSetesh et Toan tombèrent malade, ce qui ralentissait le combat. Puis vint le tour de Tang-Tang qui lui fut appelé auprès de son Dieu (ils sont méchants parfois)

C’est attristé et épuisé que nous arrivâmes à la dernière salle gardé par 8 immense wobot. L’épidémie se propagea et nous tombâmes tous malade. Le combat fut long et difficile. Je perdis connaissance, frappé à coups de fourchette et c’est à travers un corps inerte que je vis mes compagnons achever avec peine le dernier wobot.

Après avoir pensé nos blessures, nous avançâmes devant l’autel. Je n’en croyais pas mes yeux ! Il était là, devant moi, plus étincelant que jamais : le DOFUS CAWOTTE. J’en avais déjà un, il m’avait été offert il y a bien longtemps par une amie, chère à mon cœur. Je le pris, le regarda attentivement et me souvins de la joie que j’avais éprouvé le jour où elle me l’avait offert. Je le rangeai, balaya mes souvenir de ma manche et alla échanger les vêtements du Wa contre le bel œuf orange.

Tous mes amis autour de moi semblaient satisfait et heureux de ce trésor. Certains astiquaient leur Dofus, d’autres l’admiraient et d’autres encore s’empressèrent de le montrer à leurs amis. Pour ma part je décidai de partir sur-le-champ à Bonta, retrouvé un ami qui devait être bien triste, au cœur de la citée des anges. Je trouvai Tang-Tang à l’atelier de magie et ce fût en ce lieu que je lui offris le Dofus que je venais d’acquérir.

FIN

Je tiens à remercier tout ceux et celle qui nous ont accompagné dans cette aventure, que ce soit juste pour la route ou un donjon.

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