Sous un ciel sombre et lourd, emplie de nuages noirs, une silhouette marche à travers les ruines d’un village perdu au milieu des landes…
Un éclair fugace, un coup de tonnerre et quelques instants plus tard une pluie drue se met a tomber et ruisselle sur son chapeau…
La silhouette hâte le pas et se dirige vers le sanctuaire planté au milieu de la lande depuis des années…
Déjà tant d’années…
Elle se dirige vers la crypte qui abrite les corps d’illustre guerrier Brakmarien mort au combat, certain inconnu, d’autre très proche…
La silhouette trouve enfin la tombe qu’elle recherche et s’arrête devant elle…
Après quelques instants de recueillement, elle s’éloigne et va s’asseoir sur les marches de l’autel.
Un parchemin et une plume a la main, elle se met à écrire à la lueur des torches qui éclairent l’endroit…Je me nomme Han-Hibal, fils d’Ham Ilcar, commandant en chef de la cavalerie Brakmarienne et c’est ici que sera gravé mon histoire, parmi les tombes des héros de jadis, mes frères, parent et compagnons d’arme…
Je suis née en Juinsidor 612 dans un petit village des landes de Sidimote.
A cette époque la contrée était encore fertile et la terre offrait de quoi cultiver et se nourrir, pas comme le sable noir qui l’a remplacé aujourd’hui…
Mon père était a l’époque simplement commandant d’unité Brakmarienne, gardant un poste avancé a la frontière des landes et je n’eu que peu l’occasion de le voir durant mes première année.
Mon enfance se passa donc au village parmi les autres, simple paysan, marchand et autres enfants !
Comme tous les enfant des landes, je fus très tôt entraîné au maniement des armes par les soldats Brakmarien qui venait recruter pour leurs armées.
Cette conscription était rendue obligatoire par les raids incessants qui agitaient la frontière avec Bonta et aucun d’entre nous n’aurait essayé de passer outre car nous étions fier de défendre notre contrée par nous même.
Après quelques années passées à l’entraînement à Brakmar, il me fut permis de retourner chez moi car mon père m’avait mandé pour services spéciaux.
Malgré mes années loin du village celui-ci n’avait pas fondamentalement changé, hormis le fait qu’il avait été fortifié car la période qui s’annonçait semblait très sombre pour notre époque…
Après ces retrouvailles, mon père me convoqua pour me dire ce qu’il attendait de moi.
Je fus d’abord étonné de constater qu’il était maintenant commandant en chef de la cavalerie Brakmarienne, suite à un fait d’arme sur la frontière.
Il resta très vague quand à sa nomination et son exploit qui permis sa monté en grade.
Il me brossa par contre un tableau très alarmant de la situation à la frontière…
Malgré le traité qui régissait les 2 cités, une forte agitation régnait à la frontière depuis quelques mois.
Un émissaire Bontarien, envoyé à Brakmar pour affaire fut assassiné lors de son retour par une bande de pillard opérant dans les landes.
Les Bontariens voyant cela comme une excuse pour nous disculper, commencèrent alors à masser des troupes à la frontière…
Malgré le statue quo, la guerre finirait par éclater et il fallait qu’elle soit rapide, sinon elle verrait la défaite des Brakmariens, trop peu nombreux…
Le commandement l’avait alors chargé de mettre sur pied un corps de cavalerie pour traverser les montagnes et prendre les Bontariens a revers avant qu’il n’attaquent…
Traverser les montagnes est très facile de nos jours, mais a l’époques la montagnes des Koalaks était un lieu des plus hostile et risqué une partie de l’armée pour les traverser était un pari dangereux…
Pourtant, après un voyage de plusieurs semaines, nous sommes sorti de ces montagnes.
Les dragodindes avait beaucoup souffert, de nombreuse était morte de froid sur les sommets mais l’attaque serait tout de même lancé…
Au son des cors de guerre, nous prîmes les Bontarien a revers un matin de Septange 635, alors que la lumière peinait a percer les nuages et que le sol était blanchie par les premières gelées.
Ce fut un terrible massacre, les Bontariens ne s’attendant pas a nous voir prendre l’initiative et encore moins a déboucher sur leurs arrières…
Dès le début et malgré nos pertes, la victoire était acquise…
Suite a cette attaque, la guerre fut déclarée et de nombreuses batailles furent livrées.
Pendant quelques années, les Bontariens ne purent rien faire contre les attaques de cavalerie de mon père, surgissant de nulle part pour attaquer.
Ils apprirent pourtant de leurs erreurs et nos pertes commencèrent à augmenter…
Notre armé fut forcer de reculer jusque dans les landes, mise en morceau par les attaques incessantes des Bontariens et bientôt il ne resta plus rien de notre armé…
Les Bontariens pénétrèrent alors dans les landes et rasèrent de nombreux village, dont le mien…
Mon père y avait été envoyé pour le défendre et c’est là qu’il périt avec ses hommes.
Quand a moi j’était a l’autre bout du front, impuissant a défendre mon village…
Les Bontariens n’atteignirent jamais Brakmar, trop épuisé par la longue route et les combats qu’il avait et pensait encore devoir livrer pour la ville.
Si il avait attaqué, nous aurions pourtant été balayé…
Ils se contentèrent de brûler les villages et les récoltes, faisant des landes ce qu’elle sont aujourd’hui…
Peu de gens survécurent à cette guerre et ceux qui le firent vivent désormais en Brakmar, les landes étant devenue trop hostile depuis…
Les avants poste ne sont gardé que par de maigre contingent tandis que la puissance Bontarienne grandit…
Après cette guerre, j’ai longtemps erré sur les terres d’Amakna, mon périple me ramenant toujours vers le sanctuaire ou les « héros Brakmarien » telle que nous fumes appelé, reposent.
Au gré des années, la guerre se fit moins présente en Amakna et mes périples me firent rencontrer de nombreux aventuriers.
L’esprit individualiste qui m’avait été inculqué par les Brakmarien laissant place a un esprit ouvert vers les autres…
Je fait maintenant route avec de nombreux aventuriers et c’est pour la dernière fois que mon périple m’amène ici…
Pour y coucher par écrit ce qu’il s’est passé et laisser derrière moi ce passé sombre…
L’Ecaflip leva la tête au son des pas qui descendait l’escalier et des « Lalalala » caractéristique qui les accompagnait et aperçu la silhouette d’une petite Eniripsa, suivie d’une Sram vêtue de rouge.
Il rangea sa plume, pris son parchemin et se dirigea vers la tombe qu’il avait observée précédemment.
Il plaça le parchemin dans un petit renfoncement prévu à cet effet et se retourna vers les 2 arrivantes.
« Bon alors Han on t’attend dehors sous la flotte depuis bientôt 1heure là, tu fait quoi ? »
« Je viens de finir, on peut partir il n’y a plus rien a faire dans cet endroit »
« Ah bah tant mieux parce que je peux pas vraiment soigner les mort moi hein… en plus c’est pas beau ici, y fait tout noir et tout et tout…»
Tout 3 remontèrent vers la surface et la sortie…
La jeune Sram arrivé en haut des escaliers bien avant nous se retourna vers la petite Eniripsa
« Fee pourquoi tu roule des fesses en montant les escaliers tu drague encore Han ? Comme si t’avait pas assez d’amant »
« Prout Myth »
Leurs voix s’éloignèrent avant de disparaître a travers le fracas de l’orage, et le lieu redevint silencieux, le vent soufflant a travers ces pierres noir…
A travers le tonnerre on entendait pourtant quelques paroles lointaines
« Lalalala…et je soigne…lalala »
Un cri survint suivie d’un grand Plouf.
« MYTH POURQUOI TU M’A POUSSE »
…A suivre...
(Je sais pas du tout ce que ça vaut j'ai fait ça cette aprem pour essayer, depuis le temps que je devais le faire
mon pseudo étant inspiré du vrai Hanibal, j'ai décidé de baser mon histoire sur ce qui c'est passé a l'epoque d'Hanibal mais a la sauce Dofus^^)